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En France, l’indice du CAC40 permet d’avoir une idée de la santé économique de la République. Chaque pays a son indice de référence. Aux États-Unis, il existe plusieurs places boursières et 3 indices les plus connus : le Nasdaq, le Dow Jones et le S&P500. Dans cet article, nous allons nous concentrer sur ce dernier et les ETFs qui suivent cet indice.
Le S&P 500, comme son nom l'indique, suit les 500 meilleures entreprises cotées aux États-Unis. Le CAC40, lui, n'en suit que 40, le Nifty 50 en Inde en suit 50 etc. Il a été créé en 1957 et couvre 80% du marché boursier américain, ce qui explique son statut de référent de l’économie.
S’il y a 500 places dans l’indice, toutes les entreprises ne peuvent y prétendre à cause des nombreux critères requis :
Il y a également des critères d’exclusion :
Plusieurs variantes de l’indice existent. En 2003, le S&P500 EWI comportaient des entreprises avec une pondération égale à 0,2%. L’indice est également disponible en version ESG. Concernant les small et mid cap, le nombre d’entreprises présentes est réduit à 400, devenant le S&P small & mid 400.
Et les ETFs ?
Puisque l’indice est très populaire, il existe pas moins de…308 ETFs suivant le S&P 500. Parmi eux, 130 respectent les directives UCITS. Les émetteurs ont eux-même des offres diversifiées, iShares en propose 29, Amundi 25, Xtrackers par DWS 22, UBS 16 et Invesco 12.
Puisque l’offre est très large et diversifiée (ETF hedgés, capitalisants, distribuants…) les frais sont tirés à la base afin de rester compétitif.
Avec une croissance de 26% sur l’année 2023, après quelques années de moins bons résultats, le S&P s’est refait une santé et est porté par des entreprises telles que Nvidia (oui encore), Apple, Microsoft, Amazon etc.
N’oubliez pas que la diversification est la clé pour la santé de votre portefeuille. Ne prenez pas de décision hâtive et gardez en tête vos objectifs et vos capacités de placement.