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La démocratisation des ETFs en France

April 23, 2024
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La démocratisation des ETFs en France

Source image : Freepik

La France a récemment autorisé les ETFs actifs, après avoir été le seul pays européen a encore l’interdire. Mais ce n’est pas la seule raison de l’intérêt porté par les français sur les

ETFs, voici lesquelles.

Selon les données de la BNPPAM, le nombre d'assurances vie contenant des ETFs a encore augmenté en 2023 de 6%. Étant donné qu’il s’agit de l’enveloppe la plus ouverte par les français, cela montre que les ETFs ne sont plus un produit de niche. Puisque les ETFs prennent de l’ampleur, les médias traditionnels tels que Le Figaro ou le Monde abordent le sujet en dehors de leur édition spéciale finance.

Alors pourquoi ce produit d’épargne attire le plus grand nombre ?

Les ETFs permettent d’accéder à plusieurs types d’investissements :

  • gestion passive
  • gestion active
  • gestion bêta stratégique

Ainsi, chacun peut placer de l’argent selon ses objectifs et son capital.

Contrairement au stock picking, les trackers* ne nécessitent pas d’avoir des années d’expériences en finance et en bourse, bien que cela reste un placement financier qui comporte des risques. En réunissant de nombreuses entreprises dans le même panier, les pertes et les gains se compensent. Cela évite de grands bonds dans votre portefeuille qui effraient même les plus aguerris des investisseurs.

* l’autre nom des ETFs

Si certaines entreprises polluantes ont des résultats impressionnants, ce sont les ETFs ESG qui ont engendré le plus de transactions. En 2022, ils ont capté 55% des flux. Grâce à eux, vous investissez auprès d’entreprises qui remplissent des critères précis sur leur impact environnemental, social et de gouvernance. De plus, les secteurs du tabac, du jeu, de l’armement etc. sont généralement exclus. Les ETFs ESG sont appréciés des investisseurs souhaitant donner un sens à leur investissement. Certains ETFs sont plus performants en ESG que sans ces critères.

Pour ceux qui ont décidé d’investir et qui se sentent prêts, une ombre vient assombrir le tableau : les frais. La bonne nouvelle avec les ETFs c’est qu’ils sont faibles, et les émetteurs (les fabricants d’ETFs) se font la guerre pour attirer le plus de clients possible et réduisent au maximum les frais.

En Europe, nos voisins allemands, italiens et anglais s’intéressent depuis déjà plusieurs années aux ETFs. La France rentre dans la danse et commence à apprivoiser ce produit d’épargne aux avantages lucratifs. N’oubliez pas de vous fixer des objectifs précis et de prendre en compte les risques de perte d’argent.

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