Le problème des ETFs basés sur l’IA

Source image : Vecteezy

L’intelligence artificielle (IA) est un sujet populaire dans de nombreux domaines, les ETFs en font partie. Il existe 36 ETFs aux Etats-Unis et 3 en Europe. Les ETFs IA sont un groupe d’ETFs thématiques sur l’intelligence artificielle. En revanche les ETFs alimenté par des IA sont bien différents.

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C’est le travail des émetteurs d’ETFs qui est remplacé par une intelligence artificielle dans ce cas précis. Elle a été entraînée et programmée pour fabriquer un ETF selon une stratégie d’investissement qu’elle dirige et continue. Son objectif est d’être rentable au maximum et de suivre les possibles hausses de capital.

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Le problème est qu’une intelligence artificielle ne réfléchit pas comme un ou plusieurs cerveaux humains en termes de décision. La stratégie est basée sur certains critères jugés comme rentables sur lesquels elle est programmée.

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Il est donc impossible d’intervenir dans les actions de l’ETF car l’IA s’en charge. Les décisions humaines sont considérées comme aléatoires et sans plan fixe comparées à celles d’une IA. Pour qu’un ETF alimenté par une IA prenne de la valeur, aucune intervention humaine ne peut donc avoir lieu.

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Nous pouvons comparer le AI Powered Equity ETF (AIEQ) et le BTD Capital Fund (DIP).

Le premier est un fonds géré activement d'actions américaines sélectionnées par un modèle quantitatif exclusif qui intègre l'intelligence artificielle , le second cherche à optimiser les opportunités de trading à court terme sur les actions américaines. Le fonds est géré activement, en utilisant l'intelligence artificielle et la modélisation de données pour sélectionner et pondérer les positions en actions individuelles. AIEQ compte entre 30 et 70 actions contre 20 à 100 pour le DIP.

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Pour le moment, très peu d’offres existent sur le marché.

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L’avantage qu’une intelligence artificielle peut apporter est d’exploiter des paramètres auxquels des cerveaux humains n’ont pas pensé. L’IA garde ses parts d’ombre et c’est ce qui peut freiner les investisseurs. Si effectivement d’autres exploitations voient le jour, vont-t-elles se répercuter sur d’autres IA ?

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