Gestion active/gestion passive comment choisir ?

Source image : The Economic Times

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Lorsque l’on s’intéresse à l’épargne, on entend parler de gestion active et de gestion passive. A quoi correspondent-elles, comment choisir, quels avantages peuvent-elles offrir ? On vous explique.

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La gestion active

Le principal objectif de ce type d’épargne est de surperformer le marché, faire mieux. Un autre objectif est d’arriver à des performances équivalentes mais avec moins de risques.

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Une équipe de gestion s’occupe de gérer l’argent placé et de prendre les décisions. Leur point fort est leur discrétion. Leur analyse doit se baser sur le contexte économique qui dynamise le marché. En moyenne, les frais de gestion avoisinent les 2%.

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La gestion active est une approche personnalisée avec laquelle il est possible de faire du stock-picking. Vous pourrez ainsi choisir un à un les actifs qui semblent les plus rentables. Cela prend du temps pour s’assurer des paramètres et pour diversifier le portefeuille.

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Les principaux inconvénients sont tout d’abord le manque de résultats, selon différentes études, les convictions des gestionnaires ne se sont pas réalisées et la surperformance n’est pas atteinte. De plus, cette gestion est plus complexe sur le long terme. Les investisseurs achètent et vendent plus souvent pour obtenir des rendements plus importants qu’un indice de référence. Selon des chiffres Lyxor sur les indices MSCI collectés début 2021, sur 10 ans (que l’on considère donc comme du long terme) seuls 18% des gérants ont réussi à faire une plus-value comparé à l’indice France, 9% pour l’indice mondial et 3% pour l’indice américain.

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Mais la gestion active reste intéressante en complémentarité d’autres placements.

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La gestion passive ou indicielle

Son principal objectif est de suivre le marché au plus près. On base la sélection sur un indice de référence (global, thématique, géographique…) ou un benchmark. Très peu de surprises peuvent donc arriver grâce à cette gestion tant en contexte haussier qu’en contexte baissier.

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Les processus de gestion permettent de réduire les coûts de gestion, un point non négligeable pour tout investisseur. La gestion passive est généralement utilisée par les investisseurs souhaitant conserver quelque temps leurs placements.

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Les ETFs sont un bon exemple de gestion passive puisqu’ils suivent un indice de référence. Sans oublier qu’ils restent réactifs face aux marchés. On vous en dit plus ici (lien de l’article qu’est-ce qu’un etf)

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“Opposer gestion active et gestion passive, c’est un peu opposer Batman et Superman.” Sébastien Grasset, directeur de l’Asset Management et membre du directoire d’Auris Gestion

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Les deux types de gestions sont complémentaires. La partie de gestion passive permet, avec des ETFs par exemple, d’assurer son portefeuille et d’en constituer une base solide. La partie de gestion active représente la part de risque mais qui peut être performante. Sur les mêmes chiffres récoltés par Lyxor en début d'année 2021, on remarque que les indices de références sur des plus petites capitalisations performent mieux que les indices plus larges : 43% des gérants ont surperformer l’indice Europe small cap et 39% ont surperformer le MSCI des pays émergents.

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Les bas frais de gestion de la partie passive permettent d’ajuster certains placements et de rester sur des indices thématiques ou géographiques selon les besoins et les envies de l’investisseur.

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Le choix de la gestion passive ou indicielle se fait selon les envies des investisseurs et leur goût du risque. Les conditions de marché, la stratégie globale et vos objectifs sont à prendre en compte. Il est évidemment possible de combiner les deux dans son portefeuille.

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